La coopérative vise non seulement à générer des opportunités économiques pour ses membres, mais également à plaider en faveur de la paix et à servir de plate-forme d’éducation sur les questions relatives à la santé, à la sécurité alimentaire et à la protection des écosystèmes locaux.

En Colombie, les petits agriculteurs sont déplacés du fait des combats mais également de l’accaparement des terres. Des états étrangers comme la Chine ou des investisseurs privés achètent ou louent à grande échelle de terres agricoles pour la culture de palmiers à huile et de canne à sucre dans d’immenses monocultures.

La coopérative coopérative COSURCA, de son côté, s’est fixé pour objectif de promouvoir la petite agriculture biologique. Les agriculteurs associés disposent en moyenne d’un à deux hectares de terres sur lesquelles sont plantés des caféiers. De COSURCA, les agriculteurs reçoivent de petits prêts pour planter des caféiers – une alternative à la culture illégale de la coca et du pavot. Outre le café, ces petits agriculteurs cultivent des arbres fruitiers et des légumineuses.
Exposurca est la société exportatrice de Cosurca. Nous achetons directement à cette entreprise exportatrice de café appartenant à ces familles de paysans.

La région méridionale de Cauca a été l’une des zones de confrontation militaire entre les forces de l’État, les guérillas de gauche et les paramilitaires de droite. Nombreux sont ceux qui s’intéressent au contrôle des cultures illicites. La “promotion” de la coca a entraîné l’abandon de l’agriculture pour l’autoconsommation, une forte distorsion du marché du travail et une forte insécurité. Des hectares de forêt ont été détruits pour permettre la culture de coca avec à la clef, un épuisement des sols et une contamination des rivières par les produits chimiques utilisés pour fabriquer de la cocaïne.

Faire face aux effets du changement climatique est aussi une réalité quotidienne pour les petits producteurs de café de la région. Les températures imprévisibles, les cycles de culture changeants et la prévalence accrue de maladies telles que la rouille des feuilles du café constituent un défi majeur pour les communautés dont les moyens de subsistance dépendent de l’agriculture.