Les travailleurs au centre de l’entreprise
le pouvoir aux mains des travailleurs
Nous avons choisi pour notre entreprise le statut de coopérative de travailleurs car nous trouvons essentiel que le pouvoir de décision soit aux mains de ceux qui la font vivre au quotidien.
Plus précisément, nous sommes une Scop, une Société à gestion Coopérative et Participative. Notre entreprise est basée sur une gouvernance et un management participatif. Nous suivons 5 principes visant à mettre le pouvoir dans les mains des travailleurs et à prendre en compte l’intérêt général dans l’animation de l’entreprise.
Gouvernance et management participatifs
chaque travailleur, quelles que soient sa formation ou ses qualifications, participe à la gestion de l’entreprise.
En pratique, cela se traduit par une gouvernance participative. Cela signifie que les travailleurs sont associés aux décisions importantes en faisant valoir leur voix au sein de l’ Assemblée Générale, du Conseil d’Administration ou encore dans d’autres lieux de concertation.
Ainsi par exemple, nous tenons chaque mois une agorascope qui est une réunion où est présent l’ensemble des travailleurs. Chacun peut y amener à l’ordre du jour le sujet qu’il souhaite.
Parallèlement, nous pratiquons un management participatif basé sur la reconnaissance des compétences de chacun, le dialogue constant avec les salariés et des mécanismes de délégation.
Le capital est détenu par les travailleurs
chaque travailleur peut devenir actionnaire de l’entreprise
Après un an d’ancienneté, chaque travailleur a la possibilité d’acheter au moins une part de la coopérative et donc de devenir co-actionnaire. Cela lui donne le droit de vote à l’assemblée générale. L’ensemble des travailleurs détient au moins 50% des droits de vote afin de garantir le pouvoir dans leurs mains. Les travailleurs sont également représentés au sein du conseil d’administration.
Les réserves impartageables
Une partie du bénéfice (min 50%) est affectée à la consolidation des fonds propres
Il s’agit d’une partie du bénéfice qui ne peut être distribué. Cette réserve ne peut être affectée que pour des investissements nécessaires au développement de l’entreprise ou à la poursuite de sa finalité sociale. Le but de cette réserve, c’est de pérenniser l’entreprise par un renforcement des fonds propres. Ça augmente la capacité de développement et de résistance aux crises de l’entreprise. Ce système augmente de 15% le taux de survie des Scop en période de crise par rapport aux entreprises classiques.
Du bénéfice pour les travailleurs
Une partie du bénéfice est distribuée aux travailleurs.
En fonction du résultat de l’entreprise et d’une décision de l’assemblée générale, les travailleurs pourront recevoir jusqu’à 35% du bénéfice. Ce principe vise à récompenser prioritairement ceux qui ont participés activement au succès de la coopérative.
Rémunération limitée du capital
Primauté du travail sur le capital
Le montant à ne pas dépasser est fixé par le Conseil National de la Coopération. Pour le moment, il est de maximum 6%. Ce montant est cumulable sur une période de trois ans maximum. Par exemple, si l’entreprise a connu deux années sans dividende, elle pourra remettre un triple dividende l’année suivante.
Ceci dit, l’entreprise ne peut pas accorder plus d’importance à la rémunération du capital qu’à la mise en réserve ou qu’à la part du bénéfice affectée aux travailleurs.
Plus d’infos sur le Conseil National de la Coopération